A.reculons

Et le ventre noué,j'avance le coeur en bandoulière.

Vendredi 28 août 2009 à 15:07

J'ai longtemps cultivé le néant. Tout était mort, dans mon jardin. La vie m'avait quitté, et tout cele souffle puissant qui l'accompagne et donne sens à toutes choses. Le jardin de mon crâne n'était plus qu'un vide sidéral. Seulement, voilà. Ca et là, des touches de vie sont apparus. Dans l'obscurité de ce jardin anéanti, on trouvait de la vie. Elle a repris ses droits sur mon jardin. Seulement, voilà. Il n'y a rien qui repousse, après le néant.
Néanmoins,  "Il faut cultiver les fleurs de notre jardin",comme disait un certain Voltaire. Alors j'essaie de planter des graines. Sait on jamais.

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Vendredi 28 août 2009 à 1:24

Coulez mes larmes. Coulez, silvousplait. N'attendez pas la rentrée. Coulez maintenant. Coulez que je puisse oublier, enfermer, dépasser, et peut etre recommencer.
Touché,coulé.
http://a.reculons.cowblog.fr/images/DSCF1275.jpgShould I stay or should I go.
Should I shot or shut up.

Jeudi 27 août 2009 à 11:56

J'ai une boule de larmes coincée dans la gorge depuis plusieurs jours, qui m'empèche de rire, de manger, de sourire, de parler avec sincèrité.

It might not be the right time
I might not be the right one
But there's something about us I want to say
Cause there's something between us anyway

Why don't you play the game.

Samedi 15 août 2009 à 2:01

Et quand la vie manque de tragédie, provoquer la douleur, la rapeler à soi.

Jeudi 13 août 2009 à 13:52

Toujours cacher ce qu'on ressent. Toujours retenir les paroles, avoir tellement bien appris à les retenir, à retenir la vérité, les faits et nos pensées sur le sujet, que c'est bien naturel, de rester sagemment derrière son ordinateur, quand sa mère découvre l'harcelement de son père alcoolique. Rien de plus simple, que de ne rien dire quand elle dit que c'est sa soeur,surtout qui est traumatisée, qu'elle,étant plus vieille, se rapelle de lui, a connu le "bon papa" avant "la dégringolade". Ne rien dire. Ecouter sa mère dire "Les pauvres enfants, ils ont rien demandé, et ils disent rien de ce qu'ils ont vécu, je ne sais pas ce qu'elles ont vu, mais certainement des choses qu'une enfant ne doit pas voir.Elles ne racontaient rien." Oui, Maman. Je ne raconte rien, aujourd'hui ma soeur t'a dit,elle a craqué et t'a avoué, mais mon silene est, reste, et sera garder. Car il ne peut en être autrement pour moi, Maman. Toujours cacher ce qu'on ressent, et aller pleurer sans s'arrêter une fois que la porte fermée. Non, je ne suis pas traumatisée. Oui, moi, ça va.

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