A.reculons

Et le ventre noué,j'avance le coeur en bandoulière.

Dimanche 30 mai 2010 à 22:01

Mais j'peux pas dormir. J'peux pas travailler. J'peux pas penser.
J'peux pas partir.
J'peux qu'attendre, indéfiniment.
Mais quoi, à la fin?
Quoi, putain?


Des mots, des gestes, des émois.

Mercredi 26 mai 2010 à 19:54

On dirait que tout concourt à ma perte, ou à mon bonheur. Que sais je. Et puis, il n'y a pas qu'être heureux qui soit important, dans la vie. Qui est Épicure pour décider que c'est une fin en soi.
Le principal est peut être de prendre du plaisir. De jouer. Se faire du bien. Tenter de s'inscrire, vainement, dans un Ici et maintenant. Mais essayer encore.  Et dans ce plaisir, se sentir exister.
Un rien change un tout. J'allais écrire ces mots qui me trottaient dans les mains : "Lorsqu'on y a goûté une fois, il est extrêmement dur de se dire que cette chose ne se reproduira jamais, qu'on en sera toujours privé. Car ce bonheur ci n'est pas permis."
Mais des mots étrangers à ce vide me sont arrivés, et j'ai compris que bien d'autres plaisirs m'attendent, ceux que je pourrais prendre. Même si l'interdit a quelque chose d'incroyablement exaltant.

Dimanche 16 mai 2010 à 20:50

Qu'est ce qu'il se passe en moi. Tout part à l'abandon.

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