A.reculons

Et le ventre noué,j'avance le coeur en bandoulière.

Samedi 13 novembre 2010 à 15:09

J'aimerais pouvoir ne penser à rien ne serait ce qu'une seconde par jour.

J'ai peur de devenir hystérique. Elle a du subir ça, et je ne sais même pas pourquoi. Je ne controle plus et mon corps avance tout seul, et mon ventre n'a plus faim, même mon ventre pense trop. Dis moi où il est écrit que tout doit se jouer dans le drame.

Mais pourtant, c'est la première fois que je suis normale.
Je n'ai plus 15 ans. Etre folle ne m'atire plus du tout.
Je veux juste ne pas le redevenir, ne pas l'être, ne pas le rester, rien du tout.
Etre normale et pouvoir aimer normalement.


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Mercredi 10 novembre 2010 à 17:40

Mon ventre qui se tord m'ordonne de taire les questions.

Mardi 9 novembre 2010 à 18:10

"J'ai pas honte de te parler sans prudence. J'me dis qu c'est ça aussi qui t'a plu chez moi. Ma manière d'être transparente. Imaginer que tu puisses ne plus m'aimer est pour moi bien plus abominable que ce que tu appeles les règles que je me suis fixée. Je sais que nous sommes deux personnes. Normal, quoi. Et qu'après tout nous pourrions être ensemble. Mais pour combien de temps? Si nous sommes deux personnes comme les autres, quelle serait la durée de notre amour? Il n'y a pas d'amour éternel. Même dans les livres, il n'y en a pas. Don s'aimer c'est s'aimer pour un certain temps. Il n'y aura pas de miracle pour nous. Nous serons aps plus fort que les autres. Finalement Otto est le seul homme qui m'aura aimé toute sa vie. Je sais c'est absurder, mais c'est presque vrai."

Dimanche 7 novembre 2010 à 23:05

Y'a toujours un tournant, après lequel tout devient compliqué.
C'était hier, quand on était face à face une seconde dans le noir, c'était hier, quand il a fait sauter les plombs.
Y'a toujours un point de non retour.
Un moment où viennent s'installer des questions indicibles entre deux êtres.
Juste envie de le connaitre.

Lundi 1er novembre 2010 à 21:11

Je ne sais plus où est ma place. Immergée dans cette nouvelle vie, le doute n'était pas possible.Le temps pour penser supprimé.
De retour dans ma ville natale, tout est différent. Le désoeuvrement des vacances, la douce passivité des jours insipides et dénués de but créent un espace de déploiement de l'esprit. Je peux vivre autrement. Puis je vraiment vivre là bas, ou est une illusion? A quelle ville est ce que j'appartiens? Rien ne me retient ici. Mais je ne me sens pas non plus la force de vivre là bas. Les projets d'évasion, les rêves d'abolution n'ont leur place que dans mes échappées chimériques. Je ne suis pas celle que je crois être. Et je ne crois pas être capable d'y arriver là bas, à ça.
Et pour aller où après?
Les vacances ont toujours ce gout rance.


"Elle s'ennuie,dans sa vie, dans son corps, elle s'ennuie, on s'ennuit dans la vie, on devient fou ici, elle s'ennuie dans les rues, tourne en rond sur les places, tourne en rond dans sa tete, on devient fou ici."

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