A.reculons

Et le ventre noué,j'avance le coeur en bandoulière.

Lundi 25 mai 2009 à 21:42

"Et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limites."

-Je crois que Flaubert a parfaitement défini l'amour dans ces mots, une curiosité douleureuse par son infini, l'éternelle question "Qui est-tu?"

Elle me parlait de ses amours, et plusieurs fois elle demandait "Et toi,t'es sûre, il n'y a aucun garçon qui t'interesse?" J'ai l'habitude de faire semblant, mais avec elle,c'était plus dur, car notre complicité grandissait chaque jour, avec le poids de mon secret. Je savais qu'elle se doutait qu'il y avait quelqu'un,qu'il y avait quelque chose. Je ne pensais pas qu'en étant ivre, elle me le dirait" Je sais pour Arthur." Je n'avais plus la force de démentir, de tisser des mensonges, seulement celle de nier de la tête. Non. Et puis, elle me l'a dit,aujourd'hui "Tu sais, quand quelqu'un aime quelqu'un ça se voit par le comportement, et les yeux." Il faut croire que mon regard m'a encore trahi.

Par cafard-na-homme le Lundi 25 mai 2009 à 23:50
Le regard trahit toujours... Malheureusement, tu n'es pas seule... Parfois cela peut aider... La personne peut être intéressée et le voir... Et là bonheur suprême on a plus rien a faire... Juste attendre que l'amour vienne à nous. Mais bon ça marche pas à tous les coups hein.
 

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