A.reculons

Et le ventre noué,j'avance le coeur en bandoulière.

Dimanche 29 mars 2009 à 20:57

"Ca ne me fait plus rien quand je bois". La phrase est lâchée. Au détour d'une conversation,en parlant d'une amie qui était trop ivre. On se regarde un instant. "Moi non plus. J'ai l'impression que c'est mon état normal." "-Peut être doit on boire plus!" On sourit,on en rit. On en rit,mais au fond,la prochaine fois,au lieu de deux bouteilles de vodka,d'une de rosé et de muscat pour cinq, on prendra certainement le double.
Elle est loin, l'ivresse des premières fois. Le problème vient du fait que la question que l'on se pose,avant de faire une soirée n'est pas de savoir si on boit mais plutot de savoir quelles bouteilles on achète.
J'ai du mal à comprendre pourquoi. Les prétextes invoqués "sociabilisation" "peur de l'avenir" sont des conneries. Peut être que c'est pour oublier. Oublier qu'on ne dit rien, pour dire n'importe quoi.
Ou pour rien. Comme pour une cigarette,qu'on ne fumerait que le week end. Il y a la première qui vous fait tourner la tête,puis ça s'estompe,et il vous en faut toujours plus. Répétée. http://a.reculons.cowblog.fr/images/IMGP3036-copie-1.jpgJusqu'à n'en plus pouvoir.

Par pure-absinthe le Dimanche 29 mars 2009 à 22:57
Si, dans mon propre cas, cette caractéristique ne concernait que l'alcool, peut-être serais-je un peu moins névrosée...
Bonne analyse, bonne écriture.

Au plaisir !

Miyah Raskölnikov.
 

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