A.reculons

Et le ventre noué,j'avance le coeur en bandoulière.

Jeudi 10 septembre 2009 à 22:49

Ca me fait trop mal de perdre une amie. La trahison, l'éloignement, la rancoeur, la mesquinerie. C'est des choses qui n'ont pas leur place dans l'amitié. Des choses qui ne devraient pas exister. C'est pour ça que ca me bousille le coeur. On me dit que les non dits ne doivent pas persister, que je dois parler. Mais je ne peux plus faire les premiers pas, j'peux à peine marcher pour moi. J'peux pas supporter ça.

Mercredi 9 septembre 2009 à 22:37

Si j'aimais le zoo, et si j'étais aimé du garçon que j'aime, j'adorerais y aller avec lui.

Une demi heure de plus passée à l'arret de bus. On ne les compte plus. C'est notre lieu désormais. C'est dingue comme l'amitié change. Je veux dire, avant mon prénom était indissociable du sien depuis le CM1. "Mathilde et Valentine". Maintenant,quand je mentionne son prénom à de nouvelles personnes, lorsqu'ils ne savent pas qui elle est,je suis toujours surprise. Mais le temps du collège est loin, et puis les choses changent. Je ne me dis pas que c'est triste; terrible ce qu'ils nous arrivent. Je suis heureuse qu'on ait conservé un lien que rien ne peut briser, qu'on arrive toujours à se voir deux à trois heures par semaine, bien que ça soit dérisoire par rapport à avant. Mais être là pour elle, savoir qu'elle est là pour moi, qu'on s'aime envers et contre tout, n'est-il pas ce qu'il y a de plus important?
Je crois que si. 

Mercredi 9 septembre 2009 à 14:22

Maintenant que j'ai reporté l'échéance de mes aveux à la prochaine fois que l'on se verra, je n'ai qu'un espoir, celui de l'éviter. Parce que je sais que cette fois, l'alcool ne m'aidera pas, le "sérum de vérité" de la dernière fois, qui m'avait seulement permis de dire une phrase, ne suffira pas pour ce que j'ai à dire, pour un an à en souffrir. Mais j'essaierai. J'essaierai.
Sinon, ça y est. La rentrée, tout ça. C'est bizare. C'est nous maintenant. C'est nous les plus grands, ceux à qui on ne dit plus rien, ceux qu'on regarde avec envie, ceux qui peuvent tout faire, ceux qui connaissent. Les terminales. Je n'aurai jamais pensé en arriver là un jour. C'était l'ultime limite de ma vie, le lycée. Après, rien. Mais si, j'ai choisi de continuer. Pour faire quoi? Je n'en sais rien encore. Peu m'importe, je vis. Je mets les amours de côté, ça ne m'a jamais vraiment aider. Et puis il faut recommencer à travailler,même si ces profs me semblent avoir de bien faibles exigences. J'ai du hériter des pires qu'on peut souhaiter pour des L. Mais je m'habite à celui de philo, je crois que je commence même à l'apprécier. Après, la classe,c'est la même,je n'y aime personne particulierement, mais l' ensemble. Et au lycée, certains premières ont l'air d'avoir grandi, muri. Il y a des term nouveaux. C'est agréable. Ca compense un peu le vide qu'ont laissé les terminales.
J'aurais bien continué, mais c'est mercredi, et les cafés de ce jour là avec Laura ont repris.

Lundi 7 septembre 2009 à 22:47

Pourquoi est ce que j'ai envie de leur parler, alors que je les hais?

De toutes manières, c'est parti. Le processus est lancé. Les dés sont jetés. Les jeux sont faits.Bref, toutes les conneries possibles pour dire qu'on est lancé, qu'on ne revient plus en arrière, qu'on doit juste avancer sans se casser la gueule. Tout ça pour dire que je tire un trait sur certaines personnes, mais un vrai. Et que pour l'autre, il ne nous reste qu'une conversation finale pour le rayer définitivement. J'ai l'esprit clair et vide, pour commencer cette rentrée. Le coeur encore un peu trop plein, mais il se videra, croyez moi. Ca ira.

Mercredi 2 septembre 2009 à 18:30

"C'est l'histoire d'une société qui tombe et se répète sans cesse pour se rassurer "Jusqu'ici tout va bien...'
C'est l'histoire d'une fille qui tombe et qui se répète sans cesse pour se rassurer "Jusqu'ici tout va bien..."



L'important n'est pas la chute, mais l'aterrissage.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast